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Même si vous vous êtes déjà probablement consacrés à vos rosiers dès l’automne, en ayant généralement taillé les fleurs et les branches sèches, le printemps est la période où vous devriez être en éveil. En effet, si vous ne consacrez pas l’attention nécessaire à vos rosiers, les petites pousses qui s’entremêleront avec le bois ancien se densifieront. Le résultat sera un « buisson » épais, qui est un environnement idéal pour les divers insectes nuisibles et les maladies. Des rosiers non taillés n’offrent de plus que de petites fleurs, chétives.
La meilleure période pour leur rajeunissement est la deuxième moitié du mois de mars et avril. Un petit signe indicateur est le moment où la « marée d’or » (le forsythia) fleurit. De même que d’autres activités dans le jardin, c’est le climat qui décide du moment où la taille des rosiers devra se dérouler. Il faut suivre son évolution, car après les soins et la taille, les températures ne devraient pas devenir négatives ! Si vous voulez avoir une certitude, attendez la période où les premiers signes de bourgeons apparaissent sur la plante. L’avantage est que vous découvrirez quelle partie de la plante est vivante et laquelle n’a pas résisté à l’hiver. Mais cette solution n’est possible que si vous pouvez suivre l’évolution des rosiers, pas seulement les contrôler une fois par semaine dans votre maison de campagne.
Préparez pour cette activité de bons gants bien solides et un sécateur. La taille des rosiers se fait toujours légèrement en biais, pour ne pas retenir l’eau (l’eau pourrait geler ou être un terreau fertile pour les nuisibles). On peut dire de manière générale que le maximum de jeunes pousses (prêtes à fleurir) devraient être laissées sur l’arbuste et, au contraire, le minimum de bois ancien. Pour que la plante ait des feuilles proches du sol, vous devriez tailler les pousses latérales juste au-dessus de l’œil dirigé vers l’extérieur.
La première étape est de supprimer toutes les parties ayant été endommagées de quelque manière que ce soit durant l’hiver. Puis concentrez-vous sur les branches qui s’entrecroisent de manière diverse et « font obstacle » de manière générale. Attention aux branches gourmandes, les gourmands, qui poussent sur la tige. Laissez les branches et les bourgeons orientés vers l’extérieur de l’arbuste. Après votre intervention, la couronne devrait avoir 3 à 5 pousses de base espacées de manière régulière. Vous garantirez ainsi suffisamment d’air et de lumière.
La taille concrète dépend du type de rosiers. Elle se différencie pour les rosiers arbustifs, miniatures et buisson. À quoi devrait ressembler la taille des rosiers au printemps pour chaque catégorie ?
Les rosiers remontants sont ceux qui fleurissent plusieurs fois par saison, si vous éliminez bien les fleurs défleuries. Il faut leur consacrer des soins un peu différents. Ce type de rosier est généralement formé par un arbuste imposant, l’objectif de son rajeunissement n’étant pas une taille radicale mais plutôt d’empêcher que l’arbuste soit trop dense et que de l’air et de la lumière pénètre dedans. La taille se déroule ici de façon à tailler tous les deux ans les 2 à 3 pousses les plus anciennes. Puis ne taillez chaque année que les extrémités des autres pousses et plus celles qui ont tendance à épaissir l’arbuste et à créer une masse impénétrable.